Suite à la crise du coronavirus, le risque de la pauvreté ne cesse qu’augmenter. Selon les données du Statbel, l’office belge de statistique, en 2020, plus de 2 millions belges font face à la pauvreté ou à l’exclusion sociale.
Nous connaissons trois indicateurs de la pauvreté dans le cadre de la politique européenne : faible revenu, privation matérielle grave, ménages à très faible intensité du travail.
Selon le 1er indicateur, 15, 5% de la population belge représente un risque de pauvreté. Cette catégorie-là comprend les familles monoparentales, les chômeurs, les jeunes 18-24, les personnes ayant un faible niveau d’éducation.
En Belgique, nous comptons 5,5% de la population qui vit dans la précarité extrême, souffrant de la privation matérielle grave.
Selon le 3eme critère, la Belgique compte 14,6% de la population qui risque la pauvreté suite ç une faible intensité du travail.
La situation est préoccupante, car ici nous parlons des chiffres approximatives de l’année 2020 quand la crise du Covid-19 venait d’embarquer.
Sans doute, les données actuelles de la pauvreté suite à la crise sanitaire ont beaucoup changé.
Le nouveau documentaire vient de sortir qui met en lumière les chiffres élevés sur la pauvreté en Belgique et la réalité des aides sociales en pleine crise du coronavirus.
L’auteur des films ‘Le Prix du Pain’ (2012) et ‘Volontaire’ (2017), Yves Dorme, s’est lancé dans le troisième projet et a réalisé le nouveau documentaire ‘S’appauvrir’.
Ce documentaire reflète les défis des travailleurs sociaux qui sont de plus en plus souvent confrontés aux situations catastrophiques des citoyens belges. Selon le réalisateur, il était important de démontrer le système de gestion de la pauvreté en Belgique.
L’exclusion sociale ne cesse que d’augmenter et les aides sociales ne sont pas suffisantes pour permettre aux personnes en difficulté de vivre plus dignement.
Le film est accessible à la visualisation en cliquant sur le lien suivant ‘S’appauvrir’, Yves Dorme.